" L'H2 "


Né le 10 Août 1978, Réside à Lespinasse (31), Célibataire, Gardien de la Paix

10 Août 1978 : Bébé H2 naît! Il pleure, il crie, il bave partout, il affirme d'entré que c'est un dur à cuire . (lol !) " En premier temps, je n'ai vécu qu'avec ma mère. Mes parents étaient trop jeunes pour avoir un gamin (17 et 18 ans). J'ai été ballotté entre les mains de tellement de personnes, que même aujourd'hui je rencontre des gens que je n'ai jamais vus et qui m'ont gardés étant petit."

" Pour moi j'ai 2 pères, Papa Hugues, c'est grâce à lui que j'existe (Merci !) et Papa Alain qui m'a en partie élevé durant mon enfance (Merci aussi !), Mais malgré ces circonstances, les 2 m'aiment et j'aime les 2 ! Donc pas de problème...J'aurai plus de cadeaux à Noël ! "

1994 : Il a 16 ans, à ce moment là il habite à Poussan (34) et il décide de partir sur Toulouse (31) chez sa Grand-mère maternelle pour poursuivre des études en mécanique 2 roues . Là, il prend contact avec sa future vocation ! " L'époque de la mobylette !!! Aïe...Aïe...Aïe heureusement que le permis à points pour cyclo n'existait pas, j'avais un budget P-V par mois, je crois que les flics inventaient des infractions pour moi ! J'avais des problèmes avec tout le monde. Je faisais du bruit, je doublais les voitures en vrac et surtout j'embettais ma Grand-Mère...elle m'autorisait à sortir jusqu'à minuit, et moi j'allais en boite, quand je rentrais à 5h du mat elle m'attendait sur le paillasson inquiète. La pauvre !! "

" Je préparais, ou du moins je mettais en panne tous les cyclos de la région ! La mienne c'était une 88 motobécane de 1953, elle appartenait à mon arrière grand père décédé (sentimental), c'était un O-R-N-I (Objet Roulant Non Identifié), les flics croyaient que c'était un scooter et quand ils regardaient la date de passage aux mines 1953, ils y comprenaient rien , ils pensaient que c'était volé ! J'avais des roues style brouette, une pompe à eau de machine à laver pour refroidir le moteur, une courroie d'alternateur de caisse et un moteur préparé façon H2 ! Il tuait, j'étais le plus rapide de la région, je faisais des pointes à 130km/h et ... j'avais presque pas de frein ! (Je me demande comment je suis encore vivant ?!) J'ai aussi débuté en compétition grâce à un magasin qui cherchait un pilote . Cette année là, j'ai vraiment appris à tomber ! J' ai tout de même fini 4ième à la qualification de la Coupe de France UFOLEP.

1996 : CAP et BEP en poche, il laisse tomber ces études car il veut devenir indépendant. Il trouve un travail en Mécanique Motoculture comme apprenti et s'installe ! " En une semaine tout à changer pour moi, j'ai trouvé du boulot, j'ai pris un studio et j'ai eu la 205 : Le panard !!! Sauf que je passais ma modeste paye en essence ! "

"Je continuais aussi les courses en cyclo, mais à l'échelon supérieur, j'avais trouvé un passionné qui me payait tout, ma machine valait plus de 50 000frs neuve et je faisais des pointes de plus de 150Km/h sur le circuit de Mérignac (33). C'était génial ! Je débute aussi en Karting, mais je n'ai pas persévéré dans ce milieu car j'étais vraiment seul, et pas à l'aise sur le plan social . Je me trouve aussi une nouvelle famille, celle des potes,...des frères ! (hein, les barjots... !!!)

1997 : Il fait faire un Passeport Technique à sa 205 de tous les jours et ouvre son premier rallye. "Montastruc en ouvreur, c'était la première fois que j'avais le droit de faire le con sur la route avec ma 205. En plus, comme je suis de là-bas je connaissais tous les gendarmes qui faisait la sécurité, c'est ceux qui me mettaient des prunes toute l'année, c'était du délire !! J'en ai pas dormi pendant un mois !"

1998 : Il fait quelques régionaux de la région et rentre dans la Police Nationale comme mécanicien moto. "Rentré dans la Police, c'était la seule façon pour moi que je puisse encore avoir mon permis aujourd'hui...mais non je rigole !!! J'avais des pneus de série et je me croyais en Championnat du Monde. J'allais au Commissariat de Toulouse tous les jours avec l'auto, les lendemains de rallye il y avait encore les numéros et tout,et tout . Je foutais un bordel, mais les flics là-bas, ils sont géniaux, j'était le chouchou et puis de toute façon ils n'avaient pas le choix !"

" Je suis allé, pour une des rares fois, voir mon père à un rallye, c'était à Tournus ! J'y suis allé en stop avec des potes car on n'avait pas les tunes. Je voulais faire une surprise à mon père,...c'est plutôt la FFSA qui me l'a fait ! J'étais dégoûté !

1999 : Son père lui prête la 306 et il fera une bonne petite saison .(Sans abandonner une fois)

"Alors là génial, c'était vraiment plus sérieux. Je me suis senti observé par les gens (en critiques et en encouragements) . J'ai l'impression d'être passé par une porte qui n'existe pas? J'ai découvert le rallye et surtout j'ai découvert qui était mon père et ce qu'il était pour les gens. Si ce n'était pas mon père, ce serait mon idole, il a une façon de penser et de vivre qui lui est propre. C'est fabuleux ce qu'il a fait cet amateur ! Pour moi, il est vrai que c'est néfaste d'être son fils, regarder le fils à Champeau comme il le vivait mal. Mais je suis confiant car pratiquement tous les gens qui me connaissent m'apprécie, je dis bien qui me connaisse car qui n'a jamais eu de préjugé ? Maintenant je verrai...et j'aviserai si c'est dur je m'investirai dans autre chose !"

"Mon père est dur. Il aimerait que je sois comme lui jeune ,être passionné toujours en train de bosser sur l'auto. C'est vrai il a raison, je suis comme ça mais je n'ai pas l'occasion de le lui montrer car malheureusement la vie à fait que j'habite loin, que cela coûte de l'argent,du temps, et que j'ai une vie ailleurs , je ne suis pas chez moi chez lui ! On arrive pas à trouver une entente. Je ne peux pas entretenir la voiture tout seul c'est clair, Mais je ne peux pas être partout et tout faire ! On verra...

2000 : Il rentre en école de Police et prendra la saison en route. Après une sortie de route et un abandon mécanique sa façon de piloter va complètement changer. " J'ai rien compris à ce qui m'est arrivé, je ne suis pas sorti fort, je n'ai pas eu peur et pourtant je me suis traîné toute la saison. Avant dès les premières spéciales je faisais péter des chronos et maintenant c'est tout l'inverse. En début de rallye je me traîne et il faut que je me batte pour remonter. Peut-être que les autres ont évolué ! Enfin mes résultats de cette saison ne sont pas médiocres quand même." (voir palmarès).

2001 : Il fini son école de Police à Nîmes tant bien que mal à cause de problème de santé. Un saison en dents de scie et au coup par coup à cause de sa nouvelle fonction mais une surprise l'attends... " J'ai souffert grave je me suis arraché les ligaments croisés des 2 genoux, et pour se libérer professionnellement c'était la galère !!! Je n'ai couru que quelques rallyes, mais j'en ai profité pour prendre contact avec l'ASAMI (Association Sportive Automobile du Ministère de l'Intérieur). J'ai envoyé mon press-book à Mr CAPEL le Directeur Technique de l'Ecurie Police Nationale , et surprise il m'a répondu favorable et m'attribuera quelques jours de détachements sportif dès ma sortie d'école !

"Quelle rigolade la première fois que j'ai mis les autocollants Ecurie Police Nationale sur la caisse ... mais quelle fierté , ce n'était pas donné à tous le monde !

En 2002, Il se reprend en main et ses nouvelles couleurs le pousse à aller de l'avant ! "Avec l'aide de Raoul on a repeint la caisse ! Je faisais un aller retour tous les 15jours presque !! De Paris c'étais trop dur d'entretenir la 306, cela me ruinait financièrement et m'éprouvait physiquement" "La caisse était plus performante mon père m'avait monter une vrai boite de compèt à crabot !" Seulement une vrai voiture de course il faut l'entretenir et de Paris c'était mission impossible . Il menait une vrai vie de PDG, l'avion toute les semaines, il avait même sympathisé avec des patrons en costards cravattes avec qui il faisait le trajet.

J'en ai eu plein le cul, abandonné à chaque reprise pour des problèmes mécaniques futiles !! Je n'étais pas dans de bonne condition pour courir. J'ai fais une saison catastrophique. Je ne suis jamais autant tomber en panne et je n'avais jamais autant fais d'erreur de pilotage ! Heureusement, j'ai rencontré Cyril, un super copilote, motivé qui m'a redonné du piment ! Sans oublié bien sûr Sébastien un peu moins présent car il a eu un heureux événement ! Et, le pire arriva... au Rallye du Madiran (15 Juin 2002).

Septembre 2002 Essais à Magny-Cours

2003/2004/2005...2006 = ?

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